À travers cet article, découvrez le parcours inspirant de Dre Larue, sa vision innovante de la médecine esthétique et la manière dont elle harmonise ses deux grandes passions. Plongez dans son histoire fascinante, explorez ses motivations profondes et laissez-vous séduire par sa philosophie de soins qui allie expertise médicale et approche personnalisée.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel et de ce qui vous a motivé à vous diriger vers la médecine esthétique?
J’ai d’abord complétée ma résidence en neurologie à l’Université Laval. Pendant cette résidence, je me suis découverte une véritable passion pour le domaine complexe des maladies du nerf et du muscle. C’est d’ailleurs la complexité de la neurologie qui m’avait motivée au départ à devenir neurologue. Au terme de ma résidence, j’ai donc poursuivi une surspécialisation en maladies neuromusculaires à l’Institut de Myologie à Paris. Ce domaine spécifique de la neurologie implique le plus souvent des pathologies graves dont le pronostic est des plus sévères. Ainsi, après 15 ans d’une pratique neurologique intensive, il m’est devenu nécessaire de trouver un exutoire, une façon de mieux me ressourcer pour continuer, avec la même intensité, mon travail auprès de mes patients en neurologie. Étant moi-même adepte de médecine esthétique, l’ajout de cette pratique à mon arc s’est honnêtement révélé toute naturelle. Depuis, la médecine esthétique me permet de concilier comme jamais mon côté artistique et ma passion pour l’esthétique avec mon amour de la médecine. Je n’ai pas opté pour la médecine esthétique, comme certains pourraient le croire, pour une certaine simplicité. Au contraire, le domaine de la médecine esthétique peut vraiment se révéler des plus complexes quand on cherche à y exceller.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers Medicart, et pourquoi avez-vous choisi de rejoindre notre réseau en particulier?
Je suis définitivement une fille d’équipe. Depuis le début de ma pratique en médecine esthétique, je désirais ardemment pouvoir travailler entourée de confrères et non en solo. Je trouve qu’une telle interaction permet des échanges et une meilleure progression des connaissances de chacun. Même s’il s’agit déjà d’un groupe de médecins bien solide, je demeure convaincue que je pourrai y apporter ma contribution personnelle. Medicart permet effectivement de respecter la particularité de chaque médecin, les différentes pratiques de chacun, tout en nous offrant le support ainsi que toutes les ressources techniques nécessaires pour une pratique des plus sécuritaires, pour une pratique rencontrant ni plus ni moins les plus hauts standards de l’industrie.
Comment décririez-vous votre approche envers vos patients et le type de soins que vous privilégiez?
La médecine esthétique me permet assurément de développer des liens plus intimes avec mes patients que ne me le permet la neurologie. J’aime pouvoir bâtir un lien de confiance avec mes patientes. J’apprécie tout particulièrement quand leurs traitements peuvent être échelonnés dans le temps, alors que nous gardons toujours en tête les résultats recherchés à long terme. C’est pourquoi je crois fermement que tout plan de traitement devrait idéalement inclure une biostimulation du collagène afin de limiter le recours aux produits d’injection. C’est que je privilégie définitivement des résultats naturels où il nous est simplement impossible de dire qu’un traitement quelconque a été effectué.
En dehors du travail, avez-vous un passe-temps ou une passion qui vous permettent de maintenir un équilibre entre votre vie personnelle et professionnelle?
Quelques années avant que je ne débute en médecine esthétique, j’ai fait la découverte de la poterie. Ce qui ne devait être au départ qu’une petite expérience un samedi de congé s’est plutôt révélée le début d’une longue histoire d’amour. Je m’adonne encore régulièrement à la poterie. Mes compétences ont depuis nettement progressé. J’en suis désormais à apprendre la chimie des glaçages. Le lien entre la poterie et la médecine esthétique est assez troublant d’ailleurs. Quelques millilitres de volume à un visage suffisent pour en changer significativement le 3D. Il en va de même sur un tour de poterie où quelques millimètres seulement, dans une direction ou l’autre suffira à modifier complètement la forme d’une pièce. De la même façon que les produits d’injection ont chacun une tenue et une consistance particulière, les différents types de terre se comporteront aussi différemment sur le tour.
Qu’est-ce que vous aimeriez que vos patients sachent à propos de vous et de votre philosophie de soins?
Déjà je ne trouve pas que la médecine esthétique soit un domaine aussi superficiel que certains peuvent le penser. Prendre soin de son visage (et de son corps) revient littéralement à prendre soin de soi. Un visage en apparence plus reposé aura un effet positif clair, à la façon d’un bio-feedback, sur notre niveau de fatigue. Un visage plus souriant et des traits moins tirés peuvent avoir un impact surprenant sur notre confiance en soi et sur notre humeur générale. C’est pourquoi je crois fermement que des traitements médicoesthétiques peuvent littéralement nous faire du bien.
La vie est faite d’instants, de petits et de grands bonheurs, de petits et de grands malheurs… et de drames aussi. La médecine esthétique a pour sa part la capacité de nous procurer du « bonheur en boîte ». On le sait, nous ne pouvons agir que sur le présent… La médecine esthétique est définitivement une façon de s’ancrer dans le présent et de profiter de l’instant et ce, tout à nous aidant à nous projeter dans le futur.
La neurologie m’aura définitivement appris que vieillir est un privilège. Même s’il est sain et normal d’accepter de vieillir, il est tout aussi sain de vouloir le faire en beauté, en harmonie avec son âge. Selon moi, l’un n’empêche pas l’autre. Ce n’est pas un refus de vieillir pour autant.
Ainsi, je pense que les patients et patientes ne devraient pas se sentir coupables de consulter en médecine esthétique et d’investir dans leur apparence. Je suis d’avis que le tabou de la médecine esthétique est appelé à disparaître. J’ai d’ailleurs moi-même déjà été réticente de parler de médecine esthétique à mes collègues neurologues. Ma passion pour la médecine esthétique n’est plus quelque chose que je cherche à cacher, cela serait d’ailleurs impossible. Je la nourris chaque jour à même la satisfaction et le sourire de mes patientes.